Friday, December 14, 2012

PRESS RELEASE FROM IOM INTERNATIONAL

I O M N E W S R E L E A S E

IOM
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MIGRANT WORKERS HIT BY CRISES NEED COMPREHENSIVE, LONG TERM HELP, SAYS IOM ON INTERNATIONAL MIGRANTS DAY, 2012

GENEVA- 18th December 2012 - The evacuation of more than 200,000 migrant workers from Libya in 2011 focused world attention on the plight of tens of thousands of migrant workers, mainly from low-income, developing countries, who found themselves swept up by the political upheaval, without money, jobs, documentation or any means of getting home to their families.

Their marginal status in Libya and obvious vulnerability touched a chord with international donors who stepped in to help agencies including IOM and UNHCR to mount a massive repatriation operation. They included the World Bank, which funded a USD 10 million IOM airlift of 35,000 migrants to Bangladesh.

The crisis highlighted the fact that conflicts and man-made or natural disasters can impact already vulnerable migrants resulting in humanitarian crises. The international community, and in particular migrant sending and receiving countries, must recognize the implications of crises for migrants and their families left behind and act to mitigate both the short and long term consequences, says IOM as it marks International Migrants Day.

"The evacuation of migrants from Libya was a remarkable humanitarian achievement, but was a job half done. While we recognized the reintegration needs of returning Bangladeshi and worked with the government and the World Bank to meet them, we failed to recognize the needs and well-being of other migrants who returned empty-handed to economically depressed and food insecure countries such as Chad and Niger," says IOM Director General William Lacy Swing.

"Crises can result in complex and often unpredictable short and long term population flows. These bring with them a raft of challenges that the international community needs to address comprehensively. They include the protection of vulnerable migrants from crisis-related violence and exploitation in their host country, and in transit, and their safe and sustainable reintegration once they get home," he notes.

IOM's Migration Crisis Operational Framework, which was officially endorsed by the Organization's governing Council on 27 November aims to institutionalize IOM's capacity to respond to migration crises and to address some of the gaps that currently exist with regard to migration in international humanitarian systems.

It seeks to help States to fulfill their responsibility to assist and protect mobile populations, because migrants are more likely to be subject to hardship, human rights violations and discrimination in crisis situations.

The framework addresses the needs of people crossing borders who are not covered under current international protection because their displacement is not related to persecution, international migrants stranded in countries of destination or transit, and internally displaced people.

It lists 15 sectors of possible intervention including camp management and displacement tracking; shelter and non-food relief items; transport assistance for affected populations; health support; psycho-social support; reintegration assistance; activities to support community stabilization and transition; disaster risk reduction and resilience building; land and property support; counter trafficking and protection of vulnerable migrants; technical assistance for humanitarian border management; emergency consular assistance; diaspora and human resource mobilization; migration policy and legislation support; and humanitarian communications.

"Finding humane and effective solutions to the complex and multi-faceted challenges of crisis-related migration flows requires strong partnerships between international organizations, States and a variety of non-state actors, including NGOs, the media, the private sector, religious groups and transnational diaspora communities," says IOM Director General Swing. "We all share a responsibility to protect the human rights of all people on the move."

END

For more information, please contact :

Jean-Philippe Chauzy Tél : 41 22 717 9361 - Mobile: 41 79 285 4366, jpchauzy@iom.int

Chris Lom Tél : 41 22 717 9486-Mobile: 41 79 103 8720, clom@iom.int


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COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'OIM



LES TRAVAILLEURS MIGRANTS FRAPPÉS PAR UNE CRISE ONT BESOIN D'UNE AIDE DURABLE ET GLOBALE DÉCLARE L'OIM À L'OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTS


GENEVE - 18 décembre 2012− L'évacuation, en 2011, de plus de 200 000 travailleurs migrants de la Libye a attiré l'attention du monde entier sur la situation dramatique de dizaines de milliers de travailleurs migrants, principalement originaires de pays en développement à faible revenu, qui, balayés par les bouleversements politiques, se sont retrouvés sans argent, sans emploi, sans documents ni aucun moyen de rejoindre leur famille au pays.

Sensibles à leur statut marginal en Libye et à leur vulnérabilité manifeste, des donateurs internationaux sont intervenus pour aider des organismes tels que l'OIM et le HCR à monter une opération de rapatriements massifs. Parmi ces donateurs, la Banque mondiale a financé le transport aérien de 35 000 migrants vers le Bangladesh, organisé par l'OIM pour un coût de 10 millions de dollars E.-U..

Cette crise a montré que les conflits et les catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme peuvent avoir un impact sur des migrants déjà vulnérables et, ce faisant, déboucher sur des crises humanitaires. Il faut que la communauté internationale, et surtout les pays d'origine et d'accueil reconnaissent les conséquences des crises pour les migrants et leur famille restée au pays et qu'ils interviennent pour en atténuer les conséquences à courte et moyenne échéance, déclare l'OIM à l'occasion de la Journée internationale des migrants.

" L'évacuation de la Libye fut certes une remarquable réussite humanitaire, mais le bilan est en demi-teinte. Si nous avons pris la mesure des besoins de réintégration des Bangladais de retour au pays, auxquels nous avons tenté de répondre avec le Gouvernement du Bangladesh et la Banque mondiale, nous avons cependant méconnu les besoins et le bien-être des migrants qui sont retournés les mains vides dans des pays frappés par la récession économique et l'insécurité alimentaire, tels que le Tchad et le Niger " constate le Directeur général de l'OIM, William Lacy Swing.

Il relève que " les crises peuvent déboucher sur des flux de population temporaires et durables, complexes et souvent imprévisibles qui soulèvent toutes sortes de difficultés auxquelles la communauté internationale doit faire face de manière globale, en veillant notamment à protéger les migrants vulnérables contre les violences et l'exploitation concomitantes d'une crise dans leur pays d'accueil puis dans les pays de transit, et à assurer leur réintégration sûre et durable une fois de retour au pays ".

Le Cadre opérationnel de l'OIM en cas de crise migratoire, que le Conseil - l'organe directeur de l'OIM − a approuvé le 27 novembre, entend structurer la capacité de l'Organisation à répondre aux crises migratoires et à combler certaines des lacunes actuelles concernant la migration dans les dispositifs humanitaires internationaux.

Il vise à aider les Etats à s'acquitter de leurs responsabilités en matière d'assistance et de protection des populations mobiles car, en temps de crise, les migrants sont exposés plus que d'autres aux privations, aux atteintes aux droits de l'homme et aux discriminations.

Ce Cadre s'intéresse aux besoins des personnes qui franchissent des frontières mais ne bénéficient pas des mécanismes de protection internationaux actuels parce que leur déplacement n'est pas dû à des persécutions, à savoir les migrants internationaux en détresse dans un pays de destination ou de transit, ainsi qu'à ceux des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays.

Il s'articule autour de quinze secteurs d'intervention : la gestion des camps et le suivi des déplacements ; la fourniture d'abris et d'articles de secours non alimentaires ; l'aide au transport des populations sinistrées ; le soutien sanitaire ; le soutien psychosocial ; l'aide à la réintégration ; l'aide à la stabilisation communautaire et à la transition ; la réduction des risques de catastrophe et le renforcement des capacités d'adaptation ; le soutien en matière de biens fonciers et immobiliers ; la lutte contre la traite et la protection des migrants vulnérables ; l'assistance technique en matière de gestion humanitaire des frontières ; l'assistance consulaire d'urgence ; la mobilisation des diasporas et des ressources humaines ; l'aide à l'élaboration de lois et de politiques sur la migration ; et la communication humanitaire.

" Pour trouver des solutions humaines et efficaces permettant de relever les défis complexes et multiformes des flux migratoires provoqués par une crise, il faut de solides partenariats entre les organisations internationales, les Etats et les divers acteurs non étatiques, dont les ONG, les médias, le secteur privé, les groupes religieux et les communautés transnationales de la diaspora ", déclare le Directeur général de l'OIM. " Nous avons tous le devoir de protéger les droits humains de toutes les populations mobiles ".

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Pour toutes informations supplémentaires, merci de contacter :

Jean-Philippe Chauzy Tél : 41 22 717 9361 - Mobile: 41 79 285 4366, jpchauzy@iom.int

Chris Lom Tél : 41 22 717 9486-Mobile: 41 79 103 8720, clom@iom.int


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COMUNICADO DE PRENSA DE LA OIM


En el Día Internacional del Migrante, la Organización Internacional para las Migraciones (OIM) declara que los trabajadores migrantes afectados por situaciones de crisis requieren asistencia exhaustiva y a largo plazo


GINEBRA 18 de diciembre de 2012 - La evacuación desde Libia de más de 200.000 trabajadores migrantes en 2011, atrajo la atención mundial en el sufrimiento de decenas de miles de trabajadores inmigrantes, provenientes mayormente de países de bajos ingresos y en desarrollo, que se hallaron atrapados en medio de un conflicto político, sin disponer de recursos, trabajo, documentos o medio alguno para volver a casa.

Su situación marginal en Libia y su evidente vulnerabilidad, conmovieron a los donantes internacionales que decidieron prestar ayuda a organizaciones como la OIM y el ACNUR, para que llevasen a cabo una operación de repatriación en masa. El Banco Mundial también se unió a este empeño, y financió el puente aéreo de la OIM que permitió transportar a 35.000 migrantes a Bangladesh, con un costo de 10 millones de dólares EE.UU.

Al conmemorar el Día Internacional del Migrante, la OIM destaca que las crisis han puesto de relieve que los conflictos así como los desastres naturales y ocasionados por el hombre pueden repercutir en los migrantes, desde ya vulnerables, dando lugar a crisis humanitarias. La comunidad internacional y, en particular, los países de envío y de acogida de migrantes deben reconocer las repercusiones que tienen las crisis para los migrantes y para sus familiares que permanecen en el país de origen, y actuar con miras a mitigar sus consecuencias a corto y a largo plazo.

El Director General de la OIM, William Lacy Swing, señala: "La evacuación de migrantes desde Libia fue un notable logro humanitario, pero fue una tarea hecha a medias. Si bien fuimos conscientes de las necesidades de reintegración de los nacionales de Bangladesh que regresaron y trabajamos con miras a satisfacerlas con el Gobierno y el Banco Mundial, no logramos identificar las necesidades y el bienestar de otros migrantes que regresaron con las manos vacías a países en plena depresión económica e inseguridad alimentaria, a saber: el Chad y el Níger."

El Sr. Swing prosigue: "Las crisis pueden dar lugar a flujos de población, a corto y largo plazo, que suelen ser complejos e imprevisibles. Por cierto, traen consigo una miríada de retos que la comunidad internacional debe abordar de manera exhaustiva. Ello incluye la protección de los migrantes vulnerables de la violencia y explotación resultantes de las situaciones de crisis en el país de acogida y en países de tránsito con miras a una reintegración segura y sostenible cuando regresan a su país."

El Marco Operacional de la OIM en Situaciones de Crisis Migratoria -que fuera aprobado por el Consejo de la OIM el 27 de noviembre último- aspira a institucionalizar la capacidad de la OIM de responder a las crisis migratorias y a colmar algunas de las brechas actuales referentes a la migración en los sistemas humanitarios internacionales.

Su propósito es ayudar a los Estados para que cumplan con su responsabilidad de prestar asistencia y proteger a las poblaciones móviles, puesto que los migrantes suelen padecer condiciones difíciles, violaciones de sus derechos humanos y discriminación en situaciones de crisis.

El Marco antedicho responde a las necesidades de: personas que cruzan fronteras y que no están cubiertos por ningún sistema de protección internacional vigente, dado que su desplazamiento no fue por motivos de persecución; migrantes internacionales desamparados en países de destino o de tránsito; y desplazados internos.

En ese Marco se enumera 15 sectores de posible intervención, que incluyen: Gestión de campamentos y cartografía de desplazamientos, Albergue y artículos no alimentarios, Asistencia de transporte para poblaciones afectadas, Apoyo en materia de salud, Apoyo psicosocial, Asistencia de (re)integración, Actividades de apoyo a la estabilización y transición comunitaria, Reducción del riesgo de desastres y consolidación de la capacidad de recuperación, Apoyo en materia de tenencia de tierras y propiedades, Lucha contra la trata de personas y protección de migrantes vulnerables, Asistencia técnica para una gestión humanitaria de las fronteras, Asistencia consular de emergencia, Movilización de la diáspora y de los recursos humanos, Apoyo en políticas y legislación migratoria, y Comunicación humanitaria.

Para concluir, el Director General de la OIM, Sr. Swing, declara "Con miras a encontrar soluciones humanas y efectivas a los retos complejos y multifacéticos que plantean los flujos migratorios relacionados con crisis, es preciso concertar sólidas asociaciones entre organizaciones internacionales, países y toda la gama de interlocutores no estatales, incluidos ONG, medios de comunicación, sector privado, agrupaciones religiosas y comunidades transnacionales de la diáspora. Y ello porque la responsabilidad de proteger los derechos humanos de las personas en movimiento incumbe a todos."

FIN

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Jean-Philippe Chauzy Tél : 41 22 717 9361 - Mobile: 41 79 285 4366, jpchauzy@iom.int

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